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Petit journal d'un pas grand chose.
8 avril 2010

La mélancolie du photographe 1/3

P1011707

Cette après midi, alors que j'étais dans un état léthargique dans mon lit à réfléchir principalement à : Elle (principalement étant un euphémisme.), je me décidais à aller avaler quelques choses, faisant quelques jours que je n'avalais plus rien il me fallait reprendre des forces au plus vite, je ne pouvais supporter ses tournis et évanouissement plus longtemps. Bien que le placard était plein de bonne chose qui, en tant normal, n'aurait pas tenu aussi longtemps.

 

Je pris un spéculos, un seul, et je remontais dans ma forteresse de solitude. Avant de me rallonger j'aperçus mon appareil photo. Je ne l'avais pas toucher depuis qu'elle n'était plus dans ma vie, comme si chaque photo que je pourrais prendre ne valait pas toutes celles que j'aurais pus prendre d'elle. Son regard, mettre en avant sa peau... Je me levais, à nouveau, difficilement et je pris mon appareil. Pris quelques photos dans le tas, je souriais quand je remarquais que mon appareil était vraiment un bon. Je filais à la douche, m'habillais au plus vite ("au plus vite" pour quelqu'un en dépression signifie très longtemps : Le temps de s'assoir pitoyablement dans la baignoire et réfléchir sur le faite que sa vie est merdique et de prendre le courage de ce laver.) bref'. Je m'habillai tout de même avec élégance. Mon appareil dans mon sac, le courage à deux main. Le fric' dans la poche intérieur. 

La grande place de Lille est toujours aussi belle et beaucoup trop ensoleiller mais garde de son charme. Je montai les marches autour du théâtre et je me mis à prendre des photos. Vite, très vite, je m'ennuyais. Les femmes étaient belle, les hommes amoureux, les vieux mélancoliques et les minettes de 13 ans allumaient tous ce qui bougeaient pour changer. Les allemand(e)s, les anglais(e)s visiter heureuse de voir tout ça. Je m'allongeais (pour ne pas changer) sur les marches. Je devais avoir l'air d'un vieil idiot qui avait fuguait de chez lui.

... : Comment vas-tu ?

Cette voix m'était malheureusement familière. Douloureuse. Dans cette voix, il y avait des souvenirs, des idées, des rires, des pleurs. J'avais mal, mais j'étais incapable d'ouvrir les yeux. Incapable même de bougeait. Ces souvenirs que j'entendais dans cette voix, c'était les miens. Il me fallait lui répondre, jouait les hommes fort ! 

Moi : Plutôt bien, assez fatigué. Mais sinon, ça va. Je ne lui rendit pas la question, égoïstement, j'avais peur qu'elle dise que ça va.

Elle : Bien. Je vois que tu n'as pas vraiment envi de me parler, bonne journée.

-A toi aussi.


Elle s'en alla, sans aucun soupir ! aucun onomatopée de déception ! aucune insistance ! J'entendais le bruit de ses pas. Dans la foule, personne n'aurait pus entendre ce bruit. Ce sons de cette démarche qui lui est propre. Comme si ce sons, parmi ces milliers d'autres, ce démarqué pour moi. 

Quand je suis rentré chez moi, dans une des photos d'essai de lumières, en zoomant. Je l'ais aperçus. La vie est vraiment amusante, je trouve.

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